Aseptisé.
Odeurs alcoolisées, aseptisées
Sa tête fourmille de vertiges
Un son aigu régulier
Dans ses veines des tiges
De quoi s’alimenter
Murs blancs
Habits blancs
Plafond blanc
Elle se lève maladroitement
Se rattrape à une perche
Où pend un sac transparent
Face à elle un visage passant
La contemple et la cherche
De ses grands yeux mort-vivants
Quelques cheveux en lambeaux
Un pas vers l’avant
Elle se reconnait dans se miroir non-déformant
Elle panique, hurle et trébuche.
Des blouses blanches arrivent
La recouche et la branche.
Madame calmez-vous
Il est l’heure de la chimio, fermez les verrous.
Ainadolwen.
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