Collabs

Collaboration avec Fauve.
 Texte: Ainadolwen- Photomontage: Fauve

Son photomontage m'a inspiré, et voici l'histoire qui est surgit de ce photomontage.


MON PRESENT EST PASSE, MON FUTUR S'ACHEVE.


Je n'ai pu devenir un ange- par Fauve

Je vais vous raconter l’histoire de ma vie… ou plutôt de ma mort…

C’était un jour de printemps, d’ordinaire on se sent bien, il fait beau, les oiseaux gazouillent, les fleurs osent dévoiler leurs pétales, ça respire la vie de partout ! De mon côté ce fut différent, j’étais une vieille dame, avec de longs cheveux blancs soyeux, un visage sillonné de petites vallées creusées par le temps, qui celui-ci décida de me rattraper.
C’était donc un jour de printemps, j’étais étendue sur un matelas, vêtue de mes plus beaux habits et de mes plus beaux bijoux, puis on fermis le couvercle au dessus de mon corps rigide et froid. On me mit au tombeau. La famille était présente. Je les contemplais voulant les consoler, mais une force mystique m’attirait en arrière, je résistais tant bien que mal, je ne voulais pas laisser ma famille si triste ! Je les appelais mais ils ne m’entendaient pas. Je montais vers les cieux, je devins à mon tour un spectre de lumière. « Adieu mes petits, adieu. Je vous aime !»

Moi qui m’attendais à voir un portail tout doré, Saint Pierre devant avec les clés… Eh bien non, j’étais dans une salle ! Les murs étaient blancs, pas de fenêtres, que du blanc et une étagère immense, ah oui parce que j’ai oublié de vous précisez, je ne voyais ni le bout de la salle ni le fond ! De plus il n’y avait que moi !Sur les étagères il y avait des livres, un peu comme des grimoires, certains étaient très épais, d’autres moyen et puis des tout fins… Ils rayonnaient tous, les plus fins avaient une lumière plus éclatante que les gros. Je remarquais que certains livres furent enlevés, par les espaces marqués entre les bouquins.
-"Madame Zeckra, vous êtes priés d’aller chercher votre livre, merci !"
Je ne savais pas d’où provenait la voix et je me demandais comment j’allais arriver à trouver mon livre -qui plus est je ne l’avais jamais vu au par avant- dans cette salle infinie !
Soudain, je vis un livre trembler, oui je vous assure, il tremblait ! Lorsque je posai ma main dessus, le livre s’ouvra et une projection se fit dans ma tête, je voyais plusieurs images défiler, je compris que c’était ma vie, cela se passait exactement comme une projection de vieux film avec son décompter « 4, 3, 2, 1 » et sa bande abîmée, avec une rapidité dans les mouvements des protagonistes. Je revécu des moments forts, comme ma naissance, mon premier câlin, ma première glace, mon premier amour, mon premier baiser, ma réussite au bac, mon permis de conduire, ma première voiture, la naissance de mes enfants, de mes petits-enfants… Bien sûr je revis des moments qui ne furent pas agréable à l’époque où je vivais mais curieusement ceux-la n’avaient plus guère d’importance. J’étais toute émue.
-« Bonjour » une nouvelle voix ne sortit de nulle part, « dites-moi quel fut l’âge dans lequel vous étiez le mieux? »
Je réfléchi un petit moment, et me dit que ma foi ce fut le jour où j’eu mon premier enfant : « Vingt-cinq ans. »
-« Très bien. Allez dans l’autre pièce sans oublier votre livre et adieu. »

Arrivée dans l’autre pièce j’étais émerveillée ! Elle était somptueuse, ce n’était pas vraiment une salle mais il n’y avait pas de ciel non plus, c’était tout blanc comme dans un gros nuage, il y avait de nombreux arbres, pas comme vous les imaginez, ils étaient fait de…verre ! Ils brillaient, mais quelque chose me capta le regard sur ces arbres, déjà la forme du feuillage, rien à voir avec les chênes qu’on a l’habitude de voir, non ils avaient des feuillages féeriques.
Je m’approchais, et là je vis des inscriptions gravées : « école pour devenir un guide du paradis », « école pour devenir un ange », « école pour accueillir les âmes égarées », « école pour entretenir les livres de vies »… J’étais abasourdie, décidemment j’allais de surprises en surprises…
-« BONJOURRRRRRRRRRREEEE !!!! »
Je fis un bon, tout en me retournant, mais qui est-ce ? C’était un homme avec une toge, blanche avec des reflets argentés, je ne pouvais pas voir ses pieds, mais sa tête était encerclé d’une superbe auréole- mais pas dorée- toujours dans les tons de la pièce.
-« Je me présente j’étais votre ange gardien, je tiens à vous féliciter de votre parcours dans la vie. Maintenant il est temps qu’on se dise adieu, une nouvelle vie, si je peux m’exprimer ainsi, va débuter pour vous. Allez faire les tests dans l’arbre bleuté. »

Des tests ? Bon s’il dit qu’il faut les faire, après tout c’était mon ange gardien, c’est étrange l’image que je m’étais faite de lui quand j’étais vivante, était quasiment identique.
Il n’y avait pas de porte sur l’arbre, je voulu le toucher pour essayer de sentir une poignée ou quelque chose comme ça. A peine avais-je effleuré le verre que je fus propulsée à l’intérieur !

Il y avait au centre un feu bleu, et à l’intérieur de ce feu un bureau, j’avais peur de m’approcher, mais mes pieds s’y dirigeaient tout seul. Je m’approchais de plus en plus de ce feu, mais je ne ressentais aucune chaleur, lorsque je le pénétrai je ne ressentis aucune brûlure, juste de la tranquillité. Je m’assis au bureau, comme vous l’imaginez c’était fait de verre, ainsi que la plume. Je l’a pris, et à ce moment là une inscription se grava sur le bureau « Question n°1 : quel est l’erreur la plus grave que vous avez commise ? », étrangement la réponse me vint facilement, la question disparut et j’écrivis ma réponse sur la surface lisse, une fois ma réponse écrite elle disparut, pour laisser place à la seconde question : « Votre famille vous manque t-elle ? »….
Le test comportait dix questions, une fois la dernière réponse validée, les flemmes bleues m’envahirent, et une seconde plus tard j’étais devant un arbre « école pour devenir un ange », ma bouche s’ouvrit mais aucun son n’en sortit. J’étais sans voix.
-« Bienvenue dans notre école, mais avant de commencer allez dans cette boîte. », c’était une jeune fille je dirais d’une quinzaine d’années, mais ce qui me titillait le plus c’est qu’elle m’était familière. Je rentrais dans la boîte, il faisait noir à l’intérieur, juste une musique me tenait compagnie, c’était une chanson d’Edith Piaff, une de mes chanteuses favorites « Non rien de rien, non je ne regrette rien… », Puis la boîte s’évapora, un miroir se dressait devant moi, en me voyant je crus que j’allais tomber dans les pommes… J’étais jeune, les cheveux bruns, me descendaient jusqu’aux omoplates, j’avais un teint de pêche, une peau lisse, des yeux magnifiques, bleu-vert, je portais une robe blanche, pieds nus… Les paroles de la voix inconnue me revinrent « dites-moi quel fut l’âge dans lequel vous étiez le mieux? », et j’avais répondue « vingt-cinq ans », des larmes coulèrent sur mes joues, je n’arrivais pas à y croire…
-« Tu es magnifique Olanie ! » je me retournai et revis la jeune fille.
-« Comment connaissez-vous mon prénom ? »
-« Une mère n’oublie jamais le prénom qu’elle donne à ses enfants »
-« Ma…ma…maman ? » je crois que je n’avais jamais pleuré autant que ce jour-là, à part peut-être le jour de l’enterrement de mes parents. Je la serrais dans mes bras de toutes mes forces. « Toi aussi tu es jolie en adolescente. »
On se mit à rire.

-« Ici, on peut apprendre à devenir un ange gardien, un ange de combat, ou bien les deux si les capacités sont grandes. »
-« Toi, maman, tu fais partie duquel ? »
-« Oh moi, je ne suis pas un ange. Je guide les nouveaux venus. »
-« Mais comment je vais savoir, si je suis plutôt faite pour les anges gardiens ou pour les anges de combat ? »
-« Tu vois ces deux pierres que je tiens, si il y en a une qui s’allume en rose tu vas chez les anges gardiens, et si il y en a une qui s’allume en violet tu vas chez les anges de combat. Mais si après les avoir touchées toutes les deux, et qu’une lumière blanche apparaît sur les deux pierres tu dois faire partie des deux groupes ! »
Je fis ce test étrange, et des deux pierres jaillis une lumière blanche.
-« Oh, mais…Je… » balbutiai-je.
-« Eh bien on ne pourra pas dire que tu fais les choses à moitié, ma chérie. Passes ton livre dans la fente de qui se trouve à coté de l’entrée de la salle « Ange gardien/ ange de combat en 20 leçons. Je te dis adieu ma chérie. »
-« Attend ! Pourquoi as-tu choisies d’avoir quinze ans ? »
-« Parce qu’à cet âge là ton grand-père me fit un peu conduire dans sa belle voiture noire, mais sans faire exprès au lieu d’avancer, je fis une marche arrière –oh je n’allais pas bien vite- mais le coffre était dans un sale état après avoir cogné contre un tronc d’arbre. Ton grand-père rouspétait, mais ta grand-mère, elle, était pliée en deux. Ca faisait un moment qu’ils n’arrêtaient pas de se disputer parce que ton grand père faisait le beau avec sa nouvelle voiture devant toutes les femmes ! Il lui dit « Qu’est-ce que t’as à te marrer comme ça ? », elle lui répondit « Moi ? Eh bien Monsieur le fanfaron je rigole quand il me plaît, tu devrais voir ta tête ! Une vraie écrevisse ! », lui était furieux « Moi, une é-c-r-e-v-isse ? », elle s’approcha de lui et lui dit d’un ton séduisant « Oui, la plus belle écrevisse du monde, tu es mon gentleman-écrevisse » et elle l’embrassa. Et ensuite on se mit tous à rire. Tu vois, c’était la première fois que je les voyais aussi amoureux. »
Après ces mots elle s’évapora, sans doute pour aller aider une autre personne.

Je glissai mon livre dans la fente, et un petit écran apparaissait, il était écrit : « Olanie Zeckra, arrivée ici depuis 24 heures, a passé les tests avec succès, numéro de son code pour passer d’une classe à l’autre : « 2.2.5.1. » »
Au lieu que ce soit mon livre qui ressorte, ce fut une petite carte bleutée dessus était dessiné un ange blanc, avec une aile droite rose et une aile gauche violette.
Une porte s’ouvrit (comme dans les films de sciences fictions) et je rentrais pour apprendre ma première leçon.
Lorsque je franchis les portes un tourbillon de vent m’emporta dans les airs, je tournais plusieurs fois sur moi-même, ça tournait, tournait, tournait… Mais je ne voyais pas que ce tourbillon me transportait, jusqu’à ma « classe » de premier niveau. Je pus deviner cependant quelques couleurs de l’extérieur.

J’atterris sur un siège plutôt confortable, un bon siège-nuage bien confortable, mais il n’y avait pas de pupitres. Je pus enfin voir plusieurs personnes, on était une vingtaine.
-« Bonjour, à tous et à toutes ! Bienvenue, futurs anges ! Je suis votre professeur, Ange Tom. » Ca fait un peu anglais comme prénom.
-«First Lesson…Euh excusez-moi, de temps en temps ma langue vivante revient. Vous l’avez peut-être remarqué, ici tout le monde parle la même langue. Fermons la parenthèse. Première leçon, vous allez apprendre les comportements humains. »
-« Les comportements humains ? Pourquoi faire puisqu’on est mort ! » dit un jeune garçon.
-« Eh bien mon frère Fellipe, il faut apprendre le comportement humain, en profondeur, de l’intérieur, pour pouvoir être un bon ange gardien. N’est-il pas ?
Ce cours me bouleversa un peu, le fait de voir des personnes vivantes, me faisait penser à ma famille. Nous avons « observé » des personnes, leur image était projeté sur le fond de la salle, sur un mur blanc. Cependant on ne voyait pas que les humains mais aussi leur ange gardien, qui restait à leur côté, en petit au-dessus de leur épaule droite, ou en taille naturelle marchant côte à côte. On pouvait voir quelques actions qu’ils faisaient pour protéger leurs compagnons vivants. Après ce visionnage nous devions répondre à un questionnaire. Notre professeur Ange Tom, nous posait les questions, et nous nous devions répondre…mentalement.
Pour ceux qui ont réussi le test, leur siège-nuage s’éclairait en rose, et pour ceux qui devaient repasser le test le siège ne s’allumait pas. Pour ma part il s’alluma, et se dirigeait comme une petite moto, vers le second niveau.
Par jour je passais trois épreuves, sauf le sixième jour où là j’eu cinq épreuves et les plus dures ! J’eu mon épreuve de rapidité à esquiver, mon épreuve de sauver une vie (heureusement j’ai réussi à aider mon confrère ange gardien, j’avais eu si peur de ne pas y arriver, et quand on nous a dit que de toute façon la personne vivante ne risquait rien, car l’ange gardien savait en fait la solution pour la sauver, et bien j’ai cru que j’allais m’évanouir !), puis on a eu une épreuve morale, on a vu quelques fragments du futur, pour nous inciter à mieux combattre…

Je remportais les épreuves avec succès, et je devins ange gardien d’une jeune femme de trente ans et ange de combat.

Le jour venu où nous allions combattre le mal, cela faisait trois ans que j’étais décédée, nous étions tous à combattre. Nous nous trouvions dans les profondeurs de la terre, c’était une sorte de grotte humide, des lueurs rouges dansaient avec les ombres les plus démentes. Je ressaierais un peu plus ma main sur mon épée, un son jaillit « A la charge, et pas de pitié !!! » c’était une voix froide, aigue qui plongeant tout de suite dans le grave, et cela raisonnait de tout coté !
La bataille commençait, je voyais plusieurs de mes confrères esquiver des attaques, soudain « Olanie ! Olanie viens m’aider ! » je vis Fellipe essayant de lutter contre un ange noir, j’allais attaquer cette âme sombre quand je vis son visage…ce n’était pas plausible ! Non ! Mon Dieu, non !!
-« Olanie ! Qu’est-ce que tu fo…Aaaaaarrrrggg » la lame noire s’enfonçait petit à petit dans le cou de Fellipe, je ne pouvais plus bouger, respirer, j’étouffais…
Néant le plus total.

Je recouvris mes esprits, dans l’Hospital du Paradis. Il y avait devant moi, Ange Tom, ma mère, et Fellipe était dans l’autre nuage-lit. Un ange infirmier était en train de lui retirer la noirceur.
-« Olanie, ma chérie, pourquoi n’as-tu point réagis ? »
-« Te rends tu compte que Fellipe a faillit passer de l’autre coté, chez le mal ? Heureusement que nous avons pu intervenir assez tôt ! » dit Ange Tom.
-« Je ne pouvais plus bouger…Maman c’était mon mari…André ! » je fondis en larmes.
Ma mère ne savait plus quoi dire elle était devenue tout pâle.
-« Peu importe de qui il s’agissait, un de tes frères à faillit se transformer, Olanie ! » me cria Ange Tom.
-« Mais… C’était MON mari ! » ripostai-je
-« Peu importe qui il était pour toi ! Tu dois combattre ! Si cela se reproduit je t’enlève le droit d’être un ange de combat, on vit une grande crise c’est temps si c’est pas le moment de tout faire basculer ! » il repartit.
Ma mère m’embrassa et partit à son tour.

Il n’y avait plus personne, quand tout d’un coup la pièce se fit plus sombre, plus froide, et je vis un ange des ténèbres…André !
-"Bonjour ma douce. Cela faisait un moment. Je vois que tu as choisi d’avoir vingt-cinq ans, moi j’ai choisi d’avoir vingt ans, l’âge où nous nous sommes mariés. Tu m’as manqué ! »
-« Pourquoi es-tu un ange des ténèbres tu n’as jamais rien fait de mal dans ta vie ! »
-« Ma belle, il est des fois où le parfait, le bien devient pesant, et on se laisse séduire par le mal, j’ai été tenté plus d’une fois tenté et je fus séduit après deux ans de « blanc » dans ces lieux. Je n’étais bon à rien ici ! »
-« Tu aurais pu résister, au moins jusqu’à ce que j’arrive ! »
Il se mit à rire d’un rire démoniaque « Jusqu’à ce que tu arrives ! Mais je n’en pouvais plu ! »
Soudain, l’Ange Tom et quelques confrères arrivèrent « Fais-ce que tu dois faire maintenan Olanie ! »
Je pris mon épée pour le convertir, mais avant que je n’eu le temps de l’attrapper ; André se jeta sur moi et me blaissa, les ailes « Viens avec moi, Olanie, nous serons de nouveau réunis !»
Je ne pouvais plus bouger, une lumière puisante sortit de la main d’Ange Tom, et projetta André contre le mur, la lumière enveloppait totu son corp le coinçant contre le mur, André gémissait.
-« Ange Tom arrêtez cela ! » m’écriai-je
-« Cette Lumière nous dira s’il reste un espoir de le convertir, et s’il y en a aucune… »
-« Quoi, que ce passera t-il ?! »
-« …la Lumière le tuera, car il est trop dangereux ! »
Je posai mes yeux sur André, j’avais si peur.
-« AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHRRRRRRRRRRRGGGGGG ! »
-« AAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNDRRRRRRRRRRRRREEEEEEE !!!!! NOOONNN !!! »
Ce fut si rapide, en une seconde il n’ y avait plus d’André. Je pleurais, de toute mon âme, j’étais furieuse « Pourquoi ? Avez-vous fait cela ! »
-« Ecoute moi, son âme était déjà morte !’
-« Taisez-vous ! TAISEZ-VOUS ! » je n’en pouvais plu, j’avais si mal !
Je pris mon certificat d’ange de combat, et je le réduis en miettes « Je ne veux plus faire parti de ce cercle ! Laissez moi être juste un ange gardien, et c’est tout ! »
-« Olanie, ce que tu viens de faire là est grave, se rebeller ainsi fait preuve d’immaturité, tu n’auras plus la fonction d'être un ange gardien, je te laisses tes ailes, car André les a baissé et il serait trop risquait de te les enlever tu pourrais trop souffrir ! Maintenant je te laisse. Adieu ! »
Ce qu’il venait de me dire raisonné dans ma tête, comme un coup de tambour.

Puisque j’avais mes ailes, je me dirigeais vers le monde des humains. Je m’assis sur un balcon, la tête baissée vers mon village, j’étais si triste, ma famille me manquait tellement ! Le coucher de soleil, me fit rappeler le premier jour où j’avais rencontré André, mon amour.

FIN.



Texte: Alex
Illu: Ainadolwen

fOlie
Sur mon balcon, je flanche.
Sur mon canapé, je me flétris.
Dans cette cuvette, je m'épanche,
C'est ma souffrance que je vomis.

Personne ne voit ma douleur,
Parce que, si mes cheveux sont rouges,
Je n'ai pas mal. Après tout,
Elle l'avait mérité cette chienne
Me griffer de sa peau si douce...Provocatrice.

Et ce mal de tête, encore et encore,
Ce corps, cet esprit qui me torture.
Lorsque l'âme souffre, vivre est si dur,
Peut-être que quitter ce monde est mon seul ressort.

Un ressort pour bondir hors de cette planète,
Et ces immondes bêtes qui y vivent,
Ces bâtiments qui percent l'abcès de ce ciel
Tout est dégueu! Cette lame si belle...

Devant ma fenêtre, ces âmes flânent.
Sous mon regard, ces larves rampent.
Je survole la ville d'un coup d'oeil,
Si seulement je rasais tout, on y verrait plus clair.

Ils me cherchent, je n'en sais pas
La raison. Je crois que je l'ai perdue.
J'ai encore jeté des vêtements. Pourquoi?
Ils étaient imbibés de sang. Je sais de quoi.
Je l'ai lu.

Trois meurtres, c'est dans ce journal pourri.
Mon oeuvre est ignorée, ils passent les détails importants!
Quid des 6 ongles manquants?
Quid des 3 grammes de cheveux restants?
Quid des 5 organes prélevés soigneusement?
LE CHIFFRE

On a frappé à la porte aujourd'hui.
Je n'ai pas pu ouvrir. J'étais attachée.
La douleur envolée, mon corps vidé,
La tête branlante, sans force, enfin, je quitte ma vie.

NON! MON OEUVRE N'EST PAS FINIE!
TU FUIS, LÂCHE! TRAÎTRESSE!
Oui je fuis. Je nous fuis. Je me fuis.
Mais je t'aime. Tu m'aimes? Vraiment?

Oui.


Alex.


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