Dans le jardin stellaire, elle s'est allongée
Son coeur battait la mesure, un souffle s'est échappé.
Les petites étoiles scintillent, elle est parfaite.
Reine de la nuit, sa longue robe aux mille facettes
Renvoie l'image de vieilles illusions, son masque lunaire
Ne laisse aucune trace d'émotion, elle dans dans les airs...
Un filet argenté s'écoule, elle baigne dans le bonheur;
Le Nirvana lui ouvre ses portes, le temps n'a plus d'heures...
texte et dessins: Ainadolwen/ Tout Droit Réservé
Les Souvenirs
Elle sent l’écume des souvenirs
Un voile bleu lui cache le visage
Ses lèvres sont cristallisées
L’écharpe bleue se retire.
Le temps a viré au gris pâle
Le navire des pensées de l’été
L’emporte vers un nouveau monde.
Il se met à pleuvoir, elle se met à boire
Le temps râle, où est passé son saint graale ?
Une lame transperce les cieux, les larmes inondent ses yeux…
Le navire a chaviré, elle flotte dans le vide
Elle étouffe, se noie, dans cette mer acide
Avant de toucher le fond de sa vie,
Elle repense aux chrysanthèmes bien aimés…
Une lueur amène un peu de chaleur
Son cœur se remet à battre,
Elle retire le voile qui couvrait son visage…
Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Son coeur tambourine à l'unisson d'un chant de clair de lune
La prière du soir s'est envolée quand la flamme s'en est allée
Tout prend une ampleur nouvelle dans cette infortune.
Il assiste à un cortège aux tons angoissés
Rien n'a de sens tout se met à tournoyer
Les ombres aux allures gargantuesques
Prennent vies dans ce manège désenchanté
Tout se tord et se métamorphose créant une spirale
Où les peurs prônent des masques sans morale
Les doigts d'Epialtês se serrent sur sa gorge
Il étouffe et saigne sur ses peurs qui l'égorgent.
Une douce douleur de morphine le câline
S'insinue dans son corps odeur féline
Miaulement de craintes enfantines
Il n'y a là aucune médecine.
Une grande inspiration lui incendie les poumons
Son corps transpire l'acide d'un jus de citron
Il reprend peu à peu le dessus de sa Raison
Explosion d'eau fraîche pour évacuer le poison.
texte: Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Summer Paranoïa
A l’ombre d’un peuplier
Il s’est mis à planer
Puis il s’est enflammé
En cage peu à peu consumée
Marginal incompris de la société
Tout s’est embrasé.
Masse de feu, feu-follet
Trace d’un passage illuminé
La soirée s’emmêle à la matinée
La matinée s’est fait ratatiner
Masse écrasante, suffocante enracinée
Dans la nappe des cieux obstinés
Ohé ! Ohé ! Ohé ! Ohé ! Ohé !
Ça sent l’échappée, le cramé
La vapeur s’étale sur les quais
Écume, brume, tout est étriqué.
Masse humaine, zombis liquéfiés
Poussières grisâtres des champs, alizés
Tourbillonnements des voûtes orangées
Eau fraîche, goudron d’un mythe épuisé
Figures tordues, plâtres assoiffés dévastés
Hé ! Hé ! Hé !
Paranoïa d’un vertige d’été
A la chaleur d’un peuplier
Ses pensées se sont embrasées
Sur ses neurones consumées, cendrées.
Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Les Souvenirs
Elle sent l’écume des souvenirs
Un voile bleu lui cache le visage
Ses lèvres sont cristallisées
L’écharpe bleue se retire.
Le temps a viré au gris pâle
Le navire des pensées de l’été
L’emporte vers un nouveau monde.
Il se met à pleuvoir, elle se met à boire
Le temps râle, où est passé son saint graale ?
Une lame transperce les cieux, les larmes inondent ses yeux…
Le navire a chaviré, elle flotte dans le vide
Elle étouffe, se noie, dans cette mer acide
Avant de toucher le fond de sa vie,
Elle repense aux chrysanthèmes bien aimés…
Une lueur amène un peu de chaleur
Son cœur se remet à battre,
Elle retire le voile qui couvrait son visage…
Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Little Butterfly.
Petit Papillon de minuit,
Tu es si frêle sous ton zèle
Qu'est-ce donc sous ton ombrelle ?
Serait-ce ce visage pâle et sans vie ?
A la lueur d'un rayon de lune
Elle se met à nu sans raison aucune.
Petit Papillon de minuit,
Tu chantes l'espoir qui te hante
Qu'est-ce donc que cette étoile filante ?
Serait-ce le voeu de ton âme qui s'enfuit ?
A la lueur d'une nouvelle ère
Elle respire chaque saveur de cette atmosphère.
Petit Papillon de minuit,
Tu te saoules dans cette nouvelle foule
Qu'est-ce donc que cette houle?
Serait-ce le signe d'une amie?
A la lueur de ce feu d'artifice qui explose
Elle s'enroule et attend la métamorphose.
Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Jardin Secret.
Une lueur se pose sur ses grands yeux mignons
Des chansons, des sons de lyre l’enveloppent d’un doux cocon
Tout tournoie dans son manège enchanté
Rien ne peut l’atteindre dans son magnifique cortège
Une odeur lui chatouille son petit nez retroussé
Celle d’une madeleine encore tiède.
Elle se met debout, se met à rire
Se met à danser sur elle-même, telle une poupée de cire
Un tour, deux tours, c’est le jour.
La voilà grandi, continuant de rêvasser,
A se prélasser dans un monde de fées
A contempler un château dans les nuages
Tout en chevauchant un dragon ailé pour vivre d’innombrables épopées !
Un monde aux couleurs acidulées
Des labyrinthes aux parfums sucrés
Elle est princesse d’une forteresse enchantée.
Un jardin secret qui reste refuge
Où les sorcières prennent des allures de doux cauchemars
Où les contes deviennent de vrais remparts
Où les ombres chinoises se métamorphosent,
Pour devenir de véritables alliés véloces !
Une lueur se pose sur ses yeux affinés
L'odeur de la madeleine s'est évaporée
Mais en son sein réside un secret
Celui d'un jardin ensoleillé pour l'éternité.
texte: Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Petit Papillon de minuit,
Tu es si frêle sous ton zèle
Qu'est-ce donc sous ton ombrelle ?
Serait-ce ce visage pâle et sans vie ?
A la lueur d'un rayon de lune
Elle se met à nu sans raison aucune.
Petit Papillon de minuit,
Tu chantes l'espoir qui te hante
Qu'est-ce donc que cette étoile filante ?
Serait-ce le voeu de ton âme qui s'enfuit ?
A la lueur d'une nouvelle ère
Elle respire chaque saveur de cette atmosphère.
Petit Papillon de minuit,
Tu te saoules dans cette nouvelle foule
Qu'est-ce donc que cette houle?
Serait-ce le signe d'une amie?
A la lueur de ce feu d'artifice qui explose
Elle s'enroule et attend la métamorphose.
Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Sensuel secret
Lasse sur le sable
Elle s’étend
Elle s’entend
Elle sent
Se souvenant de ces sons
S’estompant dans le soir
S’agrippant à des fils de sois, et
S’oublier un court instant.
Serpents suintants sur la surface
S’envenimer pour s’en délecter
Enlacer, s’élancer, subjuguer
Immersion complète d’une contemplation
De cette œuvre, de son œuvre
Celle qu’elle déteste
Celle qui la rend pourtant si céleste
Celle pour qui tout s’oublie
Celle pour qui tout est si harmonie
Prisonnière de cette sensualité
Elle se soumet à son sort.
Son regard, un cercle vicieux
Elle se grise, te fige
Te glace, pour l’éternité.
Lasse sur le sable
Elle s’étend
Elle s’entend
Elle sent
Se souvenant de ces sons
S’estompant dans le soir
S’agrippant à des fils de sois, et
S’oublier un court instant.
Serpents suintants sur la surface
S’envenimer pour s’en délecter
Enlacer, s’élancer, subjuguer
Immersion complète d’une contemplation
De cette œuvre, de son œuvre
Celle qu’elle déteste
Celle qui la rend pourtant si céleste
Celle pour qui tout s’oublie
Celle pour qui tout est si harmonie
Prisonnière de cette sensualité
Elle se soumet à son sort.
Son regard, un cercle vicieux
Elle se grise, te fige
Te glace, pour l’éternité.
Texte: Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Texte: Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Tout Droit Réservé
Rose des Sables
Au loin se profile un visage
Dans les pépites de sables
Il flotte tel un mirage
Tout son être est irréalisable.
Et sa tête plonge dans les dunes
En quelques douces lacunes
Mais un espoir, un brasier fume,
Un message dans la brume.
Si son regard est ton regard
Si son sourire est ton sourire
Il est en moi un empire
Il est en moi un phare.
Un parfum aux couleurs étonnantes
M’enivre de souvenirs heureux.
La Rose des Sables a l’odeur rémanente
M’indique un chemin aux éclats savoureux.
Au loin se profile un visage
Dans les pépites de sables
Il flotte tel un mirage
Tout son être est irréalisable.
Et sa tête plonge dans les dunes
En quelques douces lacunes
Mais un espoir, un brasier fume,
Un message dans la brume.
Si son regard est ton regard
Si son sourire est ton sourire
Il est en moi un empire
Il est en moi un phare.
Un parfum aux couleurs étonnantes
M’enivre de souvenirs heureux.
La Rose des Sables a l’odeur rémanente
M’indique un chemin aux éclats savoureux.
Tout Droit Réservé
Jardin Secret.
Une lueur se pose sur ses grands yeux mignons
Des chansons, des sons de lyre l’enveloppent d’un doux cocon
Tout tournoie dans son manège enchanté
Rien ne peut l’atteindre dans son magnifique cortège
Une odeur lui chatouille son petit nez retroussé
Celle d’une madeleine encore tiède.
Elle se met debout, se met à rire
Se met à danser sur elle-même, telle une poupée de cire
Un tour, deux tours, c’est le jour.
La voilà grandi, continuant de rêvasser,
A se prélasser dans un monde de fées
A contempler un château dans les nuages
Tout en chevauchant un dragon ailé pour vivre d’innombrables épopées !
Un monde aux couleurs acidulées
Des labyrinthes aux parfums sucrés
Elle est princesse d’une forteresse enchantée.
Un jardin secret qui reste refuge
Où les sorcières prennent des allures de doux cauchemars
Où les contes deviennent de vrais remparts
Où les ombres chinoises se métamorphosent,
Pour devenir de véritables alliés véloces !
Une lueur se pose sur ses yeux affinés
L'odeur de la madeleine s'est évaporée
Mais en son sein réside un secret
Celui d'un jardin ensoleillé pour l'éternité.
texte: Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Les doigts d'Epialtês.
Son coeur tambourine à l'unisson d'un chant de clair de lune
La prière du soir s'est envolée quand la flamme s'en est allée
Tout prend une ampleur nouvelle dans cette infortune.
Il assiste à un cortège aux tons angoissés
Rien n'a de sens tout se met à tournoyer
Les ombres aux allures gargantuesques
Prennent vies dans ce manège désenchanté
Tout se tord et se métamorphose créant une spirale
Où les peurs prônent des masques sans morale
Les doigts d'Epialtês se serrent sur sa gorge
Il étouffe et saigne sur ses peurs qui l'égorgent.
Une douce douleur de morphine le câline
S'insinue dans son corps odeur féline
Miaulement de craintes enfantines
Il n'y a là aucune médecine.
Une grande inspiration lui incendie les poumons
Son corps transpire l'acide d'un jus de citron
Il reprend peu à peu le dessus de sa Raison
Explosion d'eau fraîche pour évacuer le poison.
texte: Ainadolwen
Tout Droit Réservé
Summer Paranoïa
A l’ombre d’un peuplier
Il s’est mis à planer
Puis il s’est enflammé
En cage peu à peu consumée
Marginal incompris de la société
Tout s’est embrasé.
Masse de feu, feu-follet
Trace d’un passage illuminé
La soirée s’emmêle à la matinée
La matinée s’est fait ratatiner
Masse écrasante, suffocante enracinée
Dans la nappe des cieux obstinés
Ohé ! Ohé ! Ohé ! Ohé ! Ohé !
Ça sent l’échappée, le cramé
La vapeur s’étale sur les quais
Écume, brume, tout est étriqué.
Masse humaine, zombis liquéfiés
Poussières grisâtres des champs, alizés
Tourbillonnements des voûtes orangées
Eau fraîche, goudron d’un mythe épuisé
Figures tordues, plâtres assoiffés dévastés
Hé ! Hé ! Hé !
Paranoïa d’un vertige d’été
A la chaleur d’un peuplier
Ses pensées se sont embrasées
Sur ses neurones consumées, cendrées.
Ainadolwen
Tout Droit Réservé
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